Liste des panneaux de danger du code de la route

Vous souhaitez retenir tous les panneaux de danger et ne plus vous tromper à l’examen du code voiture ou au volant ? C’est à la portée de tous, à condition de comprendre ce que chaque signal annonce et d’adopter la bonne réaction. Dans ce guide, vous allez apprendre à reconnaître, interpréter et anticiper chaque alerte pour rouler sereinement et réussir votre permis auto.

1. Les panneaux de danger et leur signification

Les panneaux de danger sont des triangles à fond blanc bordés de rouge, avec un pictogramme noir. Ils préviennent d’un risque précis et ont un objectif simple : vous pousser à adapter votre allure et votre trajectoire avant d’entrer dans la zone concernée. Ce sont des signaux d’alerte : ils n’ordonnent pas, mais invitent à la prudence. Ils constituent un pilier de la signalisation et du code de la route.

Hors agglomération, l’implantation se fait en général à 150 mètres du danger, et à 50 mètres en ville, afin de laisser le temps au conducteur de se préparer. En cas de relief ou de visibilité limitée, la distance est ajustée ; un panonceau peut indiquer la distance exacte ou la longueur de la zone à risque. Le réflexe clé : dès l’apparition d’un panneau de danger, on évalue, on ralentit, on observe et on se place correctement.

Les pictogrammes parlent d’eux-mêmes : virages, rétrécissements, chaussée glissante, passages fréquentés, obstacles, vents, animaux… Autant d’indices pour “lire la route” et éviter les pièges. Chez INRI’S Formations, nous travaillons ces automatismes, car reconnaître instantanément l’alerte permet de garder l’initiative, un atout décisif en conduite et à l’examen. Avant toute formation, une évaluation de départ aide à cibler vos besoins.

2. Liste complète des principaux panneaux de danger du Code de la route

Les dangers liés au tracé de la route sont fréquents. Le virage simple annonce un tournant marqué à droite ou à gauche : on réduit la vitesse, on élargit le regard et on adopte une trajectoire souple. La succession de virages signale plusieurs courbes d’affilée, souvent sur plusieurs centaines de mètres ; on stabilise calmement l’allure et on garde des distances confortables.

Le rétrécissement de chaussée indique une diminution de largeur, parfois des deux côtés, parfois d’un seul. Dans tous les cas, on adapte l’allure et on se prépare à croiser en espace limité. En cas de rétrécissement latéral unique, l’asymétrie surprend : surveillez votre placement et vos angles morts, surtout près des poids lourds.

Les irrégularités du profil, « dos d’âne » ou « cassis », exigent un ralentissement franc et progressif pour préserver l’adhérence, le confort et la mécanique. Un panonceau peut préciser s’il s’agit d’un ralentisseur réglementaire (plateau, coussin) ou d’une série. On évite le freinage tardif et brusque, qui allonge la distance d’arrêt et dégrade le confort.

Le pont mobile annonce un ouvrage susceptible de s’ouvrir : attendez-vous à un arrêt à un feu ou à une barrière. Le pont étroit ou la route étroite imposent une vigilance accrue : si l’espace manque, le croisement demandera un fort ralentissement, voire un arrêt pour céder le passage.

La descente dangereuse, illustrée par une pente et un pourcentage, impose d’anticiper le freinage et le choix du rapport, en privilégiant le frein moteur. Panneau critique en terrain vallonné : surveillez la température des freins lors d’un effort prolongé, augmentez les distances et gardez un véhicule “détendu” sans à-coups.

La chaussée glissante avertit d’une zone propice à la perte d’adhérence (pluie, verglas, boue/gravillons). La réponse : ralentir avant la zone, lisser ses commandes, éviter les coups de volant et les freinages/accélérations brusques. Un panonceau « par temps de pluie » ou « verglas fréquent » peut préciser la cause.

Les gravillons annoncent projections et adhérence réduite. Réduisez la vitesse pour ne pas endommager les carrosseries, laissez une grande distance et évitez les trajectoires agressives. Souvent consécutif à des travaux, le panneau peut être temporaire sur fond jaune.

Le risque de chutes de pierres, courant en montagne, rappelle de ne pas stationner au pied d’une paroi et d’augmenter la vigilance face aux obstacles soudains. Il n’impose pas de manœuvre spécifique, mais une conduite anticipative : regard lointain, vitesse maîtrisée, marges accrues.

Le vent latéral, symbolisé par une manche à air, affecte la trajectoire, surtout des véhicules hauts et des deux-roues. Tenez fermement le volant, évitez les dépassements risqués et anticipez les rafales sur les zones exposées (ponts, plaines). Si vous préparez le code moto, retenez que la stabilité des deux-roues dépend de la douceur des commandes.

Le tunnel prévient d’une section confinée à risques particuliers : luminosité, ventilation, distances de sécurité, interdictions ponctuelles. Allumez les feux de croisement, respectez l’interdiction d’arrêt ou de demi-tour et augmentez les intervalles. Le danger tient surtout à l’environnement fermé.

Les intersections dangereuses sont nombreuses. Le carrefour avec priorité à droite (croix) signifie que vous cédez aux véhicules venant de droite si rien n’indique le contraire. Les carrefours en T, en Y, ou avec voie non prioritaire débouchant sont aussi annoncés ; l’idée est d’alerter sur un flux transversal. Ralentissez, contrôlez à 360°, préparez-vous à céder si la visibilité est faible.

Le carrefour à sens giratoire (pictogramme circulaire) avertit l’entrée sur un rond-point. Adaptez l’allure, contrôlez les rétroviseurs, choisissez la voie en amont et apprêtez-vous à céder aux véhicules déjà engagés. Anticiper le clignotant de sortie fluidifie les trajectoires.

Le panneau « feux tricolores » indique un dispositif de régulation à proximité, parfois caché par une courbe ou une crête. Réduisez l’allure pour pouvoir vous arrêter en douceur si le feu passe à l’orange, et évitez le freinage tardif. Sur route rapide, il prépare un arrêt sans surprise.

Le passage pour piétons, pictogramme d’usagers traversant, impose une vigilance maximale. Ralentissez, couvrez le frein, regardez à gauche et à droite et soyez prêts à céder aux piétons engagés ou manifestement décidés à traverser. Le panneau peut être doublé d’un éclairage ou d’un marquage renforcé.

Le panneau « enfants » signale une école ou un lieu fréquenté par les jeunes. Anticipez les comportements imprévisibles : vitesse très modérée, regard actif, priorité renforcée aux piétons. Aux heures d’entrée et de sortie, attendez-vous à des traversées groupées et à des arrêts de véhicules. Une limitation spécifique peut accompagner le danger.

Le passage ou débouché de cyclistes annonce un flux vélo rejoignant la chaussée. Objectif : prévenir la surprise. Réduisez l’allure, élargissez le regard, laissez de l’espace latéral et bannissez les dépassements serrés. Un marquage au sol ou un sas vélo au feu peut compléter.

La traversée de cavaliers ou d’animaux domestiques (bovins, chevaux) évoque des mouvements agricoles ou équestres. Distances de sécurité et modération de la vitesse sont essentielles ; ces usagers s’effraient vite. Évitez klaxon et accélération brusque à proximité.

Les animaux sauvages (cerfs, sangliers) représentent un fort risque en zones boisées, à l’aube et au crépuscule. Le panneau signale une probabilité de traversée. Ralentissez, portez le regard loin, restez prêt à freiner. En cas de collision inévitable, gardez la trajectoire et freinez fort : un évitement brutal peut entraîner une sortie de route.

Le panneau « embouteillages » alerte sur un risque de bouchons. La vigilance porte sur l’arrêt soudain de la file et les chocs par l’arrière. Créez une zone tampon, signalez tôt vos ralentissements par un freinage progressif, et lisez loin les variations de flux.

Le passage à niveau sans barrière (locomotive) est un danger majeur. L’approche impose un net ralentissement, une écoute attentive et l’arrêt si le feu rouge clignote. Avec barrière, même rigueur. Des balises de présignalisation jalonnent parfois l’approche pour préparer l’arrêt.

La traversée de tramways est également signalée. Le tram a souvent priorité, et son gabarit/silence surprennent. Redoublez d’attention aux intersections, respectez le marquage au sol, et n’entrez jamais si vous ne pouvez pas dégager complètement la voie.

Le débouché sur un quai ou la proximité d’une berge est représenté par un véhicule vers l’eau. Le risque : la chute dans un bassin, une rivière ou un canal après une manœuvre mal évaluée. Ralentissez et respectez scrupuleusement les zones d’arrêt et de stationnement. Cette alerte intéresse aussi les candidats au code bateau.

Le trafic aérien à basse altitude (avion stylisé) peut surprendre par le bruit ou l’ombre : gardez le cap, évitez les écarts et restez concentré. Panneau courant près des aérodromes, bases ULM ou hélistations.

Le verglas fréquent ou la neige (flocon) recommande une prudence extrême en saison froide : allure très modérée, commandes douces, distances augmentées. Adaptez votre conduite et prévoyez les équipements en cas de chaussée enneigée.

Le passage de skieurs ou de sports de glisse peut être signalé en station. Le danger vient de traversées imprévisibles entre pistes, parkings et liaisons. Vigilance maximale, surtout aux heures d’ouverture/fermeture des domaines.

Ces signaux, variés et parfois très localisés, ont un point commun : ils demandent une conduite préventive. La meilleure réponse : réduire la vitesse, augmenter l’observation et se positionner avec marge de sécurité.

3. Les panneaux de danger temporaires

Les panneaux temporaires, au fond jaune, annoncent un danger lié à des travaux, un incident ou un aménagement provisoire. Ils priment sur la signalisation permanente, car ils reflètent la réalité du moment. Chantier, déviation de piste cyclable, affaissement : autant de situations qui exigent une adaptation rapide.

Le panneau « travaux » (ouvrier) signale une zone où personnel, engins et matériaux peuvent empiéter sur la voie. Bon réflexe : ralentir nettement, respecter les consignes et limitations spécifiques, et rester prêt à s’arrêter. Les agents en bord de route sont exposés : leur sécurité dépend de votre anticipation.

Les panneaux jaunes temporaires reprennent parfois des dangers « classiques » : rétrécissements, chaussée réorganisée, déports de voie, circulation alternée. Leur présence signifie que la géométrie habituelle est modifiée. Les trajectoires étant moins prévisibles, on lit la signalisation intermédiaire, on suit la voie balisée et on évite les dépassements.

La fin de zone temporaire n’est pas toujours matérialisée ; restez attentif à la reprise des signaux permanents. En cas de doute, maintenez la prudence jusqu’à retrouver des repères clairs. Radars de chantier et contrôles renforcés rappellent que la sécurité du personnel est prioritaire.

4. Quand les panneaux de danger prennent-ils effet ?

Un panneau de danger annonce une situation à venir, avec une distance d’anticipation standard d’environ 50 mètres en agglomération et 150 mètres hors agglomération. Cette distance varie selon la visibilité, le profil et la vitesse autorisée. Un panonceau précisant « 100 m » prévaut.

Certains dangers sont « immédiats » lorsqu’ils sont posés juste avant la zone concernée (ex. un dos d’âne en ville). D’autres se répètent sur une longue section (succession de virages), avec rappels réguliers ; un panonceau « sur 2 km » indique la longueur estimée du risque.

Contrairement aux prescriptions (interdiction, obligation), les panneaux de danger n’installent pas une règle permanente : ils appellent à l’adaptation. Leur « prise d’effet » est comportementale : vitesse, observation, placement, préparation. Ils se combinent parfois à une limitation ponctuelle qui, elle, s’applique à l’emplacement du panneau jusqu’à rappel ou fin.

5. Distinguer les panneaux de danger des autres panneaux

Visuellement, un panneau de danger est triangulaire, à bord rouge et fond blanc, pictogramme noir. En version temporaire : fond jaune. À l’inverse, les interdictions sont rondes à bord rouge, les obligations rondes à fond bleu, et les indications/informations plutôt carrées ou rectangulaires. Cette clé de lecture rapide est fondamentale pour l’apprentissage du code de la route.

Le sens giratoire illustre bien la différence : un triangle signale l’approche d’un giratoire (danger), tandis qu’un « cédez le passage » relève de la prescription. En pratique, vous recevez d’abord une alerte, puis une règle. Les deux se complètent : anticiper l’alerte et appliquer la règle fluidifie la manœuvre et améliore la sécurité.

Les panonceaux associés apportent des détails cruciaux : distance avant danger, longueur de la zone, catégories d’usagers (camions, cycles), horaires, périodes saisonnières. Ils se lisent toujours comme un complément du panneau placé juste au-dessus.

6. Implantation, dimensions et visibilité de nuit

L’implantation standard se fait en rive droite du sens de circulation, avec une hauteur et un déport garantissant la lisibilité, y compris pour les poids lourds. Sur routes à plusieurs voies ou en visibilité compliquée, un doublage à gauche peut être prévu. À l’approche de carrefours complexes, des rappels et flèches directionnelles facilitent la compréhension.

La taille du panneau varie selon le type de route et la vitesse pratiquée, afin d’assurer une lecture cohérente à distance. Plus la vitesse est élevée, plus le panneau est grand. La rétro-réflexion des matériaux assure la visibilité nocturne : vos feux « renvoient » la lumière grâce aux films homologués. De nuit, ralentissez plus tôt, car la perception du relief et des distances est altérée.

Les panneaux doivent être homologués et entretenus : propreté, absence de masquage par la végétation, bon positionnement. Un panneau masqué ou abîmé réduit fortement la sécurité. Les gestionnaires (collectivités, État) doivent maintenir lisibilité et conformité, mais le conducteur reste le premier acteur de sa sécurité : regard loin, lecture active, adaptation constante.

7. Panonceaux et compléments utiles

Le panonceau de distance (« 150 m ») précise l’écart entre le panneau et le début de la zone dangereuse. Il corrige la distance usuelle quand la géométrie empêche une implantation standard. À l’examen, des questions portent sur cette lecture. Retenez qu’un nombre seul sous un panneau de danger annonce l’intervalle avant l’obstacle.

Le panonceau de longueur (« sur 2 km ») indique que le danger s’étend sur une certaine distance. Vous devez maintenir la vigilance sur toute la section, sans relâcher immédiatement après l’entrée dans la zone. On le rencontre pour des virages successifs, chutes de pierres, vent latéral, traversées d’animaux fréquentes.

Les panonceaux de catégories d’usagers ciblent un public : camions, véhicules articulés, cycles, piétons. Un danger peut être plus critique pour un type de véhicule. Par exemple, le vent latéral concerne fortement les véhicules hauts, la chaussée glissante inquiète les deux-roues, un dos d’âne réclame une vigilance accrue pour les véhicules surbaissés.

Les panonceaux de période ou d’horaires (neige, verglas, heures scolaires) mettent le risque en contexte. Ils évitent une vigilance excessive hors période et renforcent l’attention au moment opportun. Très utiles aussi pour les panneaux temporaires, dont la validité dépend d’un chantier ou d’un événement.

8. Conseils de conduite et erreurs fréquentes à l’examen

Face à un panneau de danger, appliquez systématiquement : lever le pied tôt, porter le regard loin, se placer intelligemment. Ce trio évite la surprise. En conduite accompagnée ou en leçon, verbalisez l’anticipation : « Danger virage, je relâche, je me décale, je vise la sortie ». La routine ancre le réflexe.

L’une des erreurs fréquentes est de ralentir trop tard. Un freinage tardif allonge la distance d’arrêt et tend le véhicule. Mieux vaut commencer tôt, de façon progressive et maîtrisée, quitte à conserver un filet de gaz si la visibilité s’améliore. Les examinateurs valorisent la cohérence de la décision et la douceur, plus que l’obéissance mécanique.

Autre faute : ignorer les panonceaux. Un « sur 2 km » signifie une vigilance prolongée. Une distance de 100 m impose un timing de préparation différent. À l’approche d’intersections, oublier les contrôles latéraux malgré le panneau de danger peut être éliminatoire si la situation est jugée risquée.

La gestion des priorités à l’approche d’intersections signalées comme dangereuses demande une lecture croisée : danger + marquage + éventuelle prescription (stop, cédez-le-passage). En l’absence de prescription, n’oubliez jamais la priorité à droite. La prudence n’est pas synonyme de lenteur excessive : c’est une allure adaptée, fluide, avec des contrôles pertinents, pour votre sécurité et la préservation de vos points conduites.

Sur chaussée glissante ou avec des gravillons, bannissez les gestes brusques. Tenez le volant fermement, modulez les freinages. Si un poids lourd ou un deux-roues est plus exposé (vent latéral, rétrécissement), protégez-le par votre placement et votre patience. C’est tout l’esprit du partage de la route.

9. Pourquoi maîtriser les panneaux de danger accélère votre réussite

Apprendre les panneaux de danger, ce n’est pas cocher des cases au code : c’est adopter une lecture proactive de l’environnement, base d’une conduite sûre et confiante. En stage accéléré ou en permis accéléré, l’intensité des séances et la mise en contexte répétée automatisent les réflexes : voir tôt, comprendre vite, agir juste. Résultat : moins d’imprévus, des manœuvres plus fluides et une meilleure stabilité émotionnelle le jour J.

INRI’S Formations structure ses parcours autour de ces compétences clés. Grâce à une pédagogie active, des moniteurs diplômés d’État et une plateforme d’entraînement en ligne, vous travaillez reconnaissance des signaux, gestion de la vitesse et prise d’information dans des scénarios variés. C’est ce ciblage qui explique de bons taux de réussite au code et des progrès nets au volant.

Maîtriser ces panneaux, c’est aussi conduire plus économiquement et plus confortablement. Anticiper un virage, lever le pied avant un dos d’âne, lisser ses trajectoires sur chaussée glissante, c’est ménager pneus, freins et carburant. La sécurité et l’écoconduite partagent les mêmes alliés : regard, temps, précision. En bref, les panneaux de danger sont un langage universel qui guide vos décisions.

10. Focus sur quelques situations emblématiques

Virages successifs en zone boisée : plusieurs courbes, parfois de rayon différent. La clé : établir une vitesse de base confortable avant la première courbe. Regard vers la sortie, trajectoire régulière, légère reprise d’accélération à la réouverture. Sous la pluie, doublez votre marge d’adhérence.

Rétrécissement avec chantier temporaire : panneau jaune, puis balises jalonnant une voie déplacée. Bon réflexe : rester dans la file, respecter les distances, éviter tout dépassement, suivre la signalisation au sol. Variations de largeur et raccords de chaussée peuvent déstabiliser ; restez doux et méthodique.

Passage à niveau sans barrière : à l’approche, guettez le feu rouge clignotant, écoutez et regardez loin dans les deux sens. N’entrez jamais si vous risquez de vous immobiliser sur la voie ferrée. En cas de calage, évacuez immédiatement, puis utilisez les dispositifs d’alerte. L’humilité et la patience sauvent des vies.

Chaussée glissante après averse estivale : la pellicule d’hydrocarbures rend l’adhérence traîtresse pendant les premières minutes. Le panneau invite à rompre le rythme : baisse de vitesse, augmentation des distances, trajectoires plus souples. Attendez que l’eau ait « lavé » la chaussée avant de reprendre un rythme normal.

Vents latéraux sur un pont : anticipez la rafale avec une légère pression corrective sur le volant, sans sur-réagir. Évitez de dépasser les véhicules hauts. En deux-roues, posture souple, regard loin, vitesse nettement réduite. La stabilité prime sur la progression.

11. Méthode simple pour mémoriser efficacement les panneaux

Classez les panneaux de danger par familles visuelles : tracé de route (virages, rétrécissement, dos d’âne), intersections (carrefour, giratoire, feux), environnement (animaux, vent, chutes de pierres), chaussée (glissante, gravillons), ouvrages (pont mobile, tunnel), usagers vulnérables (piétons, enfants, cyclistes). Cette catégorisation allège la mémoire en s’appuyant sur les ressemblances de pictogrammes.

Associez chaque panneau à une action réflexe claire : « Je ralentis et j’observe loin ». Ajoutez un détail : « Virages successifs = vigilance prolongée », « Chaussée glissante = commandes douces », « Passage à niveau = prêt à s’arrêter », « Vents latéraux = tenue de cap ». L’examen évalue autant la traduction en comportement que la connaissance brute.

Entraînez-vous en conditions réelles : lors des trajets du quotidien, identifiez et verbalisez les dangers. Photographier mentalement le panneau et le contexte fixe durablement l’information. Les entraînements chronométrés sur plateforme complètent par le facteur temps, utile pour la QCM du code et pour la conduite.

12. Le rôle des panneaux de danger dans la sécurité routière moderne

À l’ère des aides à la conduite, les panneaux de danger restent essentiels. Ils informent tous les usagers, y compris ceux sans assistances avancées. Les systèmes de lecture de panneaux ne remplacent pas votre jugement : un capteur peut manquer un panneau masqué, et une base de données n’anticipe pas un chantier soudain. La redondance entre votre lecture et celle du véhicule renforce la sécurité.

Les autorités adaptent la signalisation aux nouveaux usages : zones scolaires renforcées, itinéraires cyclables, voies de bus et tram. Les panneaux de danger introduisent les changements progressivement, en prévenant sans contraindre, et laissent le temps d’intégrer de nouvelles habitudes. Cette approche favorise une conduite apaisée, respectueuse des usagers vulnérables.

Comprendre finement ces signaux améliore aussi la gestion du risque en cas d’imprévu : animal surgissant, freinage brutal, rétrécissement mal signalé. Si votre esprit « pense danger », vous gagnez de précieuses secondes pour décider, l’un des leviers les plus puissants pour réduire l’accidentalité.

13. Les panneaux de danger et l’examen du code en accéléré

En parcours intensif, la densité des révisions impose une méthode. Commencez par les familles les plus fréquentes à l’examen : virages, intersections, usagers vulnérables, chaussée glissante. Poursuivez avec les contextes spécifiques : passage à niveau, vent, chutes de pierres, gravillons. Les séries thématiques permettent de solidifier chaque bloc avant de mixer les questions.

En simulation, gardez un tempo régulier : lisez la question, identifiez le symbole, visualisez l’action attendue, validez. Ne perdez pas trop de temps sur un panneau rare ; notez mentalement le doute et avancez. La gestion du temps fait partie de la réussite. Après chaque série, analysez vos erreurs : confusion de pictos, oubli des panonceaux, distances mal lues.

Le jour J, la confiance vient de l’entraînement. Les panneaux de danger sont une « catégorie rentable » : ils tombent souvent, avec une logique stable. Une maîtrise solide garantit des points faciles et libère l’esprit pour les situations plus ambiguës.

14. Étendre sa vigilance au-delà du panneau

Le panneau n’est qu’un déclencheur ; la sécurité repose sur votre capacité d’anticipation globale. Lisez les indices de terrain : état du revêtement, traces de freinage, gravillons accumulés, haies qui masquent, animaux domestiques proches, vents canalisés. Croisez ces indices avec l’alerte officielle pour décider juste et souple.

La communication avec les autres usagers amplifie l’effet protecteur du panneau. Activez le clignotant tôt à l’approche d’un rétrécissement, laissez un espace clair pour un vélo annoncé, ralentissez visiblement devant un passage piéton. Ce langage gestuel renforce la confiance collective et évite les malentendus.

Accordez-vous une marge d’erreur : face à un danger, ne jouez pas au millimètre. Offrez-vous du temps et de l’espace. Cette philosophie rend la conduite plus sereine et absorbe les petites imprécisions inévitables.

Conclusion

Mémoriser et comprendre les panneaux de danger, c’est apprendre à « lire » la route avant qu’elle ne vous surprenne. Chaque triangle rouge est un conseil : lever le pied, regarder loin, se placer, protéger les plus vulnérables. Avec une méthode régulière et l’accompagnement d’INRI’S Formations, la maîtrise de la signalisation et des situations d’intersections, de virage et de chaussée glissante devient un automatisme. Que vous visiez le permis moto ou le permis bateau, profitez d’un parcours structuré et d’options de financement adaptées. La route vous parle ; apprenez son langage et prenez l’avantage.