Comprenez le panneau interdiction de dépasser, règles, exceptions et amendes. Exemples clairs pour conduire en sécurité et réussir le code.

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Vous souhaitez savoir identifier et respecter sans hésiter le panneau interdiction de dépasser, même lorsque la situation prête à confusion ? La sécurité commence par une signalisation comprise et appliquée. Dans ce guide, découvrez comment lire ce panneau, connaître ses exceptions et éviter les sanctions, tout en révisant utilement votre code.
• Pourquoi interdire certains dépassements ? • Quels panneaux matérialisent l’interdiction ? • Comment se termine l’interdiction ? • Quand le dépassement est-il prohibé ? • Interdictions liées au marquage au sol • Interdictions liées à l’environnement • Conduite à tenir • Exceptions et cas particuliers • Amendes et points • Reconnaître un créneau sûr • Caractéristiques et visibilité nocturne • Conseils d’experts
Le dépassement sur route à double sens figure parmi les manœuvres les plus risquées. Le panneau interdiction de dépasser signale l’approche d’un tronçon où l’angle de vue, le profil ou l’espace de rabattement ne garantissent pas une manœuvre sûre.
Ce symbole synthétise des informations complexes en un message immédiat, complète le marquage au sol quand il ne suffit pas et rappelle la prescription même si la chaussée paraît momentanément dégagée.
Une signalisation cohérente sur tout le réseau facilite l’apprentissage, la mémorisation et le respect par tous les conducteurs, locaux ou de passage.
Le panneau courant est circulaire, fond blanc cerclé de rouge, avec deux silhouettes de voitures (rouge pour le véhicule qui dépasse, noire pour celui dépassé). Il prohibe le dépassement de la catégorie visée sur toute la section d’application.
Une variante réservée aux transports de marchandises de plus de 3,5 t représente deux camions stylisés: l’interdiction vise alors uniquement les poids lourds. Les autres usagers peuvent dépasser si le marquage et les conditions le permettent.
Des panonceaux précisent l’étendue (distance, horaires), la catégorie supplémentaire ou le caractère temporaire (travaux). Un fond jaune temporaire a la même valeur qu’un panneau permanent lorsqu’il est déployé. Pour préparer vos connaissances théoriques, pensez aux révisions ciblées code-voiture, code-moto et code-bateau.
Le panonceau “Rappel” confirme l’interdiction sur les longues sections, notamment après une intersection. Son absence n’annule pas la prescription si celle-ci est toujours en vigueur selon les règles d’implantation.
La fin peut être matérialisée par le panneau de fin spécifique (même pictogramme barré de noir) ou par le panneau générique de fin de toutes les interdictions locales (cercle blanc strié de bandes noires fines).
Souvent, l’interdiction s’éteint automatiquement à la prochaine intersection, conformément au Code de la route, sauf si un “Rappel” prolonge la mesure après le carrefour. Un nouveau panneau posé après l’intersection relance la prescription.
La réapparition d’une ligne discontinue, l’annonce d’un créneau de dépassement balisé ou d’une section à trois voies indiquent aussi le retour possible du dépassement, sous réserve de sécurité.
Au-delà des panneaux, le Code de la route interdit de dépasser lorsque la visibilité ne garantit pas un rabattement sans gêne, par exemple à l’approche d’un sommet de côte, dans un virage prononcé ou avant un passage à niveau non gardé.
Le dépassement est prohibé près d’un passage piéton non régulé et masqué, dans les tunnels ou sous certains ouvrages, et sur ponts étroits lorsque la largeur ne permet pas un croisement sûr. Ces règles valent pour tout conducteur, notamment en permis-auto.
Dans une file immobilisée, remonter par la gauche à l’approche d’une intersection reste interdit si cela implique de franchir une ligne ou de s’engager sans visibilité suffisante.
La ligne continue interdit tout franchissement pour dépasser. Elle accompagne souvent le panneau d’interdiction sur les zones critiques. Même isolée, elle suffit à proscrire la manœuvre.
Avec une ligne mixte (continue de votre côté, discontinue en face), vous ne pouvez pas franchir la ligne, tandis que les usagers d’en face, eux, peuvent dépasser.
La ligne de dissuasion (traits longs et espacés) n’interdit pas formellement mais incite à renoncer, sauf pour dépasser un véhicule très lent et uniquement avec visibilité parfaite.
Les zébras et hachures ne sont pas des voies: les emprunter pour dépasser est interdit, sauf nécessité impérieuse d’évitement, et reste presque toujours verbalisable.
Sous la pluie, la distance de freinage s’allonge et la visibilité diminue. Même si le marquage autorise, le contexte peut rendre la manœuvre imprudente: adaptez vitesse et décisions à la réalité du moment.
Quand la visibilité passe sous 50 m (brouillard dense, fortes chutes de neige), le dépassement devient pratiquement impossible à réaliser en sécurité et peut constituer une infraction.
Aux abords des écoles, arrêts de bus, zones de travaux ou en trafic dense, le risque augmente. Les panneaux temporaires sur fond jaune prévalent et peuvent imposer une interdiction stricte.
Anticipez: levez le pied, augmentez l’intervalle de sécurité, contrôlez vos rétros et renoncez à initier la manœuvre si vous apercevez le panneau. Un dépassement lancé juste avant l’interdiction doit être abandonné si vous ne pouvez pas vous rabattre avant la zone.
Évitez de coller le véhicule à dépasser. Conservez une marge de réaction face aux ralentissements et imprévus: la patience préserve votre permis et la fluidité.
Restez dans votre voie à allure stable. Les variations inutiles irritent et déclenchent des comportements dangereux chez d’autres usagers.
Sous un panneau d’interdiction de dépasser, il reste permis de dépasser cycles, cyclomoteurs et motocyclettes sans side-car, en respectant 1 m en agglomération et 1,5 m hors agglomération, sans franchir de ligne continue. Cette mise en situation concerne notamment tout candidat en permis-moto.
Le contournement par la droite d’un véhicule tournant à gauche est possible si la configuration et le marquage l’autorisent, sans utiliser l’accotement ni créer de danger.
Les véhicules d’intérêt général prioritaires, avertisseurs activés, peuvent déroger sous leur responsabilité: facilitez leur passage sans commettre d’infraction.
Face à un convoi exceptionnel ou un engin agricole lent, si un panneau interdit de dépasser, patientez jusqu’à la fin de l’interdiction ou un créneau explicitement autorisé.
Méconnaître un panneau interdiction de dépasser constitue une contravention de 4e classe: amende forfaitaire 135 € (90 € minorée, 375 € majorée, maximum 750 €) et retrait de points de 3 points.
Selon la gravité (mise en danger, manœuvre périlleuse), une suspension judiciaire jusqu’à 3 ans peut s’ajouter; l’immobilisation du véhicule est possible dans certains cas.
En permis probatoire, la perte de 3 points peut imposer un stage de sensibilisation obligatoire. Pour comprendre vos droits et obligations, consultez points-conduites.
Assurances: une infraction déclarée, a fortiori avec sinistre lié à un dépassement interdit, peut majorer la prime ou réduire les garanties, selon la responsabilité retenue.
Un créneau sûr combine ligne discontinue de votre côté, visibilité lointaine, profil permettant un rabattement confortable, et absence de panneau d’interdiction actif. Tous ces critères doivent être réunis simultanément.
Sur route bidirectionnelle, les sections à trois voies alternées matérialisent des fenêtres de dépassement. Restez dans votre voie, accélérez franchement mais sans excès, contrôlez rétroviseurs central et droit, clignotez et rabattez-vous tôt avec marge.
Renoncez si l’écart de vitesse est insuffisant: s’éterniser à côté du véhicule dépassé augmente l’exposition au risque et peut vous projeter dans une zone redevenue interdite.
Les panneaux d’interdiction sont normalisés: cercle, bord rouge, pictogrammes contrastés. Le diamètre augmente avec les vitesses pratiquées pour préserver la distance de lecture.
La rétro-réflexion de classe 2 ou 3 renforce la visibilité de nuit: les films microprismatiques renvoient efficacement la lumière des phares pour une anticipation suffisante.
L’implantation (hauteur, déport) évite masques et obstacles. Un entretien régulier garantit la lisibilité quelle que soit la saison.
Le panneau est posé au début exact de la zone interdite. Sauf indication (distance sous panneau, “Rappel”), l’interdiction cesse à la prochaine intersection. Un panneau répété après carrefour prolonge la prescription.
Dans les secteurs complexes (enchaînements de virages, pentes, zones boisées), la mesure peut s’étirer avec des rappels: n’inventez pas de “vide juridique” entre deux panneaux, vérifiez le marquage et la signalisation de fin.
En ville, la densité d’intersections écourte souvent l’interdiction, mais la présence d’usagers vulnérables rend le dépassement rarement pertinent.
La nuit, catadioptres de rive et rétro-réflexion optimisent la perception: ajustez votre vitesse à la portée des phares et renoncez si vous ne pouvez visualiser toute la manœuvre. Les bonnes pratiques valent aussi pour la préparation nautique en permis-bateau.
Sous la pluie, l’éblouissement et les projections peuvent masquer la signalisation: fiez-vous aux repères bas (lignes, bornes) et aux panneaux de fin d’interdiction pour confirmer la reprise d’autorisation, sans forcer.
En brouillard, équipez les feux adaptés et restez à l’écoute: un moteur en approche peut trahir un engagement d’en face. Sans certitude, abstenez-vous.
Sur départementale, vous distinguez au loin le cercle bord rouge avec deux voitures: abandonnez l’idée de dépasser et rétablissez une distance de sécurité. Plus loin, la ligne devient continue: la cohérence panneau/sol confirme le danger.
En rase campagne, un panneau d’interdiction pour poids lourds uniquement: en voiture légère, vous pouvez dépasser si ligne discontinue, visibilité et différentiel de vitesse suffisent. Lisez les panonceaux: un horaire peut restreindre la fenêtre.
En travaux, même panneau sur fond jaune avec “2 km”: la contrainte s’applique sur cette distance, jusqu’au panneau de fin correspondant ou la fin du balisage.
Ne jamais “s’engager pour voir”: derrière un véhicule volumineux, sans visibilité totale, c’est une faute majeure, panneau ou non.
Ne pas utiliser accotements, trottoirs ou hachures pour contourner: c’est illégal et dangereux pour piétons et cyclistes.
Ne pas compter sur le véhicule d’en face pour se déporter: un choc frontal se paie très cher, humainement et juridiquement.
Les unités mobiles vérifient la cohérence de votre trajectoire, le respect du marquage et des panneaux, et votre capacité à renoncer. Jumelles, vidéo, drones et enregistrements embarqués sont utilisés sur les axes accidentogènes.
Un dépassement interdit ou dangereux est facile à caractériser: position par rapport à la ligne, distance de rabattement, présence d’un panneau actif, contexte météo. Les preuves (photos, constatations) étayent la verbalisation.
Refuser d’obtempérer aggrave votre cas: restez courtois, présentez vos papiers et, en cas de contestation, utilisez les voies de recours ultérieures.
Planifiez en intégrant l’éventuel temps passé derrière un véhicule lent. Dix minutes de marge évitent des décisions risquées. Si vous souhaitez accélérer votre progression, un stage-accelere peut renforcer vos automatismes.
En cas de frustration, revenez aux fondamentaux: respiration, douceur du volant, regard lointain. Un conducteur calme lit mieux la signalisation et respecte plus facilement les interdictions temporaires.
Les aides (GPS, alertes visuelles) sont complémentaires, jamais prescriptives: la signalisation réelle prime sur l’écran.
L’association d’un panneau d’interdiction de dépasser et d’une limitation de vitesse signale souvent un cumul de risques: visibilité réduite, intersections, accès riverains. Respecter la vitesse facilite l’acceptation de l’interdiction.
À l’inverse, une longue ligne discontinue n’accorde pas un “droit” au dépassement: le contexte prévaut. Le panneau lève l’ambiguïté dans les zones trompeuses.
Les créneaux modernes sont pensés pour être intuitifs: profitez de l’ouverture autorisée, puis anticipez la fin annoncée par la signalisation et le retour d’un marquage défavorable.
Règle d’or: si vous n’êtes pas sûr à 100 % de vous rabattre sans gêne, ne dépassez pas. Le panneau interdiction de dépasser balise précisément ces zones d’incertitude.
Mémorisez les exceptions: cycles et deux-roues sans side-car peuvent être dépassés avec distances latérales réglementaires et marquage conforme, mais pas les tracteurs ou autres véhicules à moteur lorsque l’interdiction les vise.
Surveillez en continu trois indices: panneau, ligne, visibilité. Si l’un fait défaut, abstenez-vous, de jour comme de nuit et par mauvais temps.
Préservez votre permis et votre budget: infractions riment avec points, frais et parfois hausse d’assurance. Un choix prudent coûte moins cher. Pour accélérer votre obtention, renseignez-vous sur le permis-accelere, commencez par une evaluation-de-depart et découvrez nos solutions de financement.
Chez INRI’S Formations, nos stages intensifs incluent des ateliers concrets sur route pour ancrer observation, anticipation et maîtrise des manœuvres, y compris celles qu’il faut savoir… ne pas tenter. En résumé, le panneau interdiction de dépasser n’a pas vocation à frustrer mais à prévenir: articulez votre conduite autour de la signalisation, du marquage et du contexte réel pour gagner en sécurité et en sérénité.
4,7/5 ☆ sur des milliers d’avis vérifiés Google
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